La guerre de neuf ans.
• Fin du XVI ème siècle
Irlande
L'Angleterre tenta d'étendre son pouvoir sur la totalité du Royaume d'Irlande. Pour cela, Elisabeth I ère ne cessa de mettre en place différentes stratégies permettant de corrompre les grands chefs de clans irlandais, pour prendre progressivement le pouvoir sur l'ensemble de l'île.
Dans cette stratégie, le gouvernement anglais fit de nombreuses avances au chef de clan Hugh O'Neill, second comte de Tyrone, qui régnait à l'époque sur la province d'Ulster et notamment sur la région de Pale, un territoire couvrant plus de trente kilomètres aux alentours de Dublin. O'Neill avait toujours été considéré par les anglais comme un chef de clan plutôt conciliant, ayant sans cesse veillé aux les intérêts britanniques.
Il refusa pourtant les avances du gouvernement anglais, reprochant à Elisabeth I ère de ne jamais l'avoir remercié pour ses actions en faveur de la couronne, se plaignant de ne jamais avoir été nommé Lord Président d'Ulster en récompense de sa loyauté.
La reine d'Angleterre refusait en effet de lui attribuer un tel titre, craignant que ce statut ne profite trop à O'Neill pour que celui-ci envisage de renverser son trône. Face à ce refus, celui-ci décida donc de radicaliser sa position et s'allia à sept autres chefs de clans opposés à la présence britannique ainsi qu'à la montée du protestantisme dans l'île.
Afin de se préparer à un conflit imminent, Hugh O'Neill décida de réquisitionner l'ensemble de ses paysans pour en faire une armée et demanda à son allié, Hugh Roe O'Donnell comte de Tyrconnell, de lui fournir des mercenaire écossais appelés ''Redshanks''. Il parvint également à engager des mercenaires irlandais alors placés sous le commandement de chefs tels que Richard Tyrell, baron de Fartullagh.
Afin d'obtenir l'armement nécessaire pour ses troupes, O'Neil s'empressa de contacter Philippe II d'Espagne afin de lui demander de l'aide au nom de leur amitié et de leur lutte commune contre le protestantisme. Face à une telle demande, le monarque espagnol accepta et fit envoyer en grand nombre des mousquets, cartouches et pièces d'artillerie, ainsi que suffisamment de nourriture pour pouvoir entretenir les 8 000 hommes d'O'Neill.
Le conflit éclata en 1595, lorsqu’O’Neill commanda l’offensive du Fort de Portmore. Paniqués par la révolte, le gouvernement anglais décide alors d'initier des négociations en 1596, négociations qui se soldèrent par un échec.
Devant cette impasse, Élisabeth I ère lance alors une armée vers l’Ulster qui débarque dans le port de Dublin en ce milieu d'automne 1596.
• Actuellement en jeu :
Occupée à dresser un camp provisoire en dehors des murailles de la ville le temps de s'organiser, l'armée reprendra la route dans les semaines à venir pour rejoindre les différents forts dressés le long des frontières d'Ulster. Les seigneurs O'Neil et O'Donnell poursuivent pendant ce temps leurs escarmouches contre les troupes anglaises en garnison près de leur province.
Dans les ténèbres de ce monde, en secret une communauté demeurait. Préoccupée par les événements qui agitaient la société daoine, elle observait silencieusement. La religion était la pierre angulaire qui régissait les réflexions et les mœurs des Hommes. Entre l'Église Catholique ou la réforme huguenot, peu lui importait le vainqueur car l'une ou l'autre la considérait comme une hérésie démoniaque à éradiquer.
Malgré cela, le sang soit disant souillé de ses membres charriait la fierté et la noblesse caractérisant le peuple de l'île d’émeraude. L'attachement sentimental à la patrie vibrait d'une émotion intense en chaque âme wicce et werewolf, se manifestant par la volonté de la défendre contre les armées anglaises. Mettront-ils leurs aptitudes surnaturelles au service de la cause ?
Contrairement aux précédents, plus ou moins dissimulés au sein de la société, les vampires traversaient les siècles dans l'obscurité en possédant un regard divergent sur le monde. Bon nombre d'entre eux avaient contemplé moult empires émerger puis péricliter avec le temps, observé les cultes se succéder au gré des idéologies daoine. Immortels, ils orientaient leurs décisions en fonction d'un projet plus vaste que celui concernant les décennies à venir. L'Irlande leur est-elle plus utile sous la domination anglaise ?
Et surtout, parviendront-ils tous à dépasser leurs rancœurs afin de s'unir dans l'adversité ?
• Ce que racontent vos
manuels scolaires.
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L'assujetti Saith, esclave humaine du maître vampire Vindapârna au 16 ième siècle, un sacré Syndrome de Stockholm dans cette histoire.
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Le séducteur Meallán, professeur Wicca à l'université au 21 ième siècle, il vient de réussir l'exploit de contrarier une femme puissante et d'être entraîné par vengeance dans le passé.
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L'amnésique Catrina, douce Werewolf Oméga à la recherche de ses origines, que de secrets en perspective.
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Le grossier lieutenant Mac Síomóin, un écossais humain fils de Werewolf, un sacré bon vivant colérique impatient de participer aux conflits armés à venir.
XVI ième siècle
La guerre entre les patriotes irlandais et les armées élisabéthaines est sur le point de commencer. Il s'agit d'un sujet de conversation récurrent pour les Daoine des petits villages que sont Bun Cranncha et Fathain. Les hommes sont impatients de s'en aller massacrer les anglais, les femmes redoutent déjà les pertes prochaines d'époux, de frères ou de pères. Pourtant, les banshees hurlent à travers la nuit pour prévenir des morts imminentes. Hélas, les Daoine - ne suivant plus la voie de l'ancienne religion - restent sourds aux avertissements du peuple Sidh. Plusieurs cadavres féminins ont été découvert dans les tourbières de la péninsule. A croire que les nombreuses victimes de macabres rituels ne suffisaient à occuper la communauté surnaturel. Les orages se multiplies et se déchaînes sur le Contae Tír Chonaill et des zombies viennent de s’extraient de leurs tombes de fortunes. Quelqu'un se divertit en pratiquant des forces qui le dépassent...
XXI ième siècle
Sa Majesté Impériale et Apostolique Ysolte II vient d'être enlevée à la veille de son jubilé d'Or dans les jardins du Palais Impérial de la capitale. Supervisant en personne les préparatifs des festivités, son altesse impériale était en train de converser avec bon nombre d'intervenants professionnels extérieur aux membres du personnel du palais au moment du crime. Accompagnée de son héritière, notre princesse et les gardes se sont révélés impuissants à porter assistance à notre Impératrice sous la rapidité de l'acte...